cours de chant

s'aimer corps & âme
  - relaxer et s'écouter
  - une bonne posture
  - bien respirer


être verbe
jouer son rôle
confiance en soi
confiance aux autres

réchauffement
détente et écoute

jouer
respirer
parler
humming

Vocaliser
résonner
vocaliser

chanter
penser le texte
le prononcer
acter son texte
penser confort
humming
jeux de voyelles
jeux de consonnes
jeux raisonnance
nasillarde
poitrinale
de tout le corps
s'amuser...

vocalises:

être en vibration

Verbaliser
c'est  faire confiance

Tous les humains sont à la recherche de sécurité. Nous même quand nous chantons nous espérons la reconnaissance du public pour solidifier notre propre confiance en soi. Mais voilà, personne ne viendra à nous si nous ne décidons pas d'abord d'être pour eux le rock solide et sécurisant. Le public veut être aimé; il veut un père ou une mère qui l'aime et qui le dorlote et qui croit en sa capacité de grandir. Vous pouvez jouer ce rôle. Le voulez-vous? Ou préférez-vous courrir la perfection pour vous même avant d'écouter le besoin de l'auditeur?

Faire confiance au public:

Imaginez-vous face à un public dont vous craignez les critiques, aussi bien les destructrices que celles qui vous engagerons dans un rouage sans retour.   Ce seul stress peut suffire à limiter l'éclatement de votre potentiel en scène. 

C'est là tout l'importance de la confiance aux autres.  Plus vous ferez confiance en la capacité du public à pouvoir embarquer avec vous, à comprendre ce que la scène  exige, à pardonner vos erreurs ou à vous aimer indépendamment de la qualité de votre prestation, plus vous serez en mesure de lui offrir le mieux de vous-même. 

Mais plus encore faire confiance à vos proches:

Les critiques les plus destructrices viennent des gens qui nous sont proches.  Elles viennent des gens à qui nous accordons de l'importance:  nos parents, un professeur,  des frères et soeurs,  l'amour de notre vie...

Il leur suffira de nous dire :  "il me semble que tu as mal prononçer une syllable pour que nous nous imaginions que presque tout était mauvais.  Alors imaginez si il vous disait que vous aviez faussé quelque part:  

Si bien sûr notre taux de déstabilisation reflète notre propre manque de confiance en soi,  la peur des commentaires comme la tendance à interpréter exagérément les remarques démontre aussi notre difficulté à faire confiance à la capacité des autres à nous aimer indépendamment de cela,  notre difficulté à faire confiance à leur jugement, à leur capacité de comprendre nos difficultés.   

Faire confiance aux autres c'est aussi croire en leur volonté de vouloir notre bien, bien que cela soit fait grossièrement et entremêlé de leur propre peur de ne pas se sentir eux-mêmes reconnus.  Mais faire confiance aux autres c'est aussi leur donner des raisons supplémentaires pour qu'ils nous apprécies.  Or souvenons-nous, un des buts premiers du chant est d'aller chercher cette reconnaissance "que nous sommes pour eux" (et non pas "de ce que nous sommes pour eux") bien plus que d'aller chercher la reconnaissance de talent que nous usons pour "moyenner" ou "monaiyer"  une quelconque reconnaissance  de nos rares connaissances ou compétences (dans le cadre de l'univers tout est si poussièreux).

De plus rappelons-nous que tous, nous recherchons chez les autres ce qui peut nous encourager à nous faire soi-même confiance.  Or ou nous attendons éternelement que les autres nous aimes pour nous aimer soi-même (et alors toute notre vie est une quête perpétuelle ou une critique perpétuelle "de faire pour plaire")  ou nous décidons d'être de l'avant-garde et d'aimer  les autres avant même que nous puissions espérer un même amour en retour.... et alors là vous devrez vous restraindre à prendre des distances du monde tant ils seront nombreux à requérir votre amitié, votre solidité...

Si vous faites confiance même au plus ignorants de vos auditeurs, il ressentira au moins votre respect en son opinion, ou en ses choix musicaux.  A tout le moins il vous aimera pour cela si ce n'est par la simplicité de votre chant  sans tensions,  sans superflux . 

Rappelons-nous que celui qui en fait trop c'est aussi celui qui démontre beaucoup plus sa peur de ne pas être aimé que son amour des autres.

Pour que notre voix puisse s'améliorer , s'emplifier, ou qu'elle puisse se soumettre à notre volonté,  elle doit être vivante.  Elle doit  être un verbe  et donc constemment en mouvement.  Elle ne saurait être un objet fixe dont on aurait peur  d'en briser  l'état; ni un sujet extérieur à soi  sur qui on aurait  pas le plein pouvoir.

Ici nous nous heurtons à la pire difficulté du chanteur:  celui d'accepter de changer.  Je ne veux pas seulement parler de changer sa voix mais aussi soi-même.  Parce que la voix est normalement la principale relique hérité de nos parents et éducateurs;  parce qu'elle nous identifie auprès d'eux et de tous les autres de qui nous recherchons l'attention, nous la considérons souvent, à tort, comme un objet précieux ou un outil dont il faut garder le contrôle et la stabilité, malheureusement. 

 

Quelque soit notre croyance philosophique, scientifique ou spirituelle,  nous devons admettre que le phénomène vocal n'a d'existence que dans la mesure qu'il y a un espace-temps.  Pour que se produise un son il faut une structure physoque  (un corps) qui entrant en vibration, provoque la vibration de l'air qui l'environne.  Et cette vibration s'enchaîne sur toutes autres structues physiologiques  (air,  particules de tous genres,  arbres, maisons, personnes...). Et plus l'enchaînement  de vibrations s'éloignent de sa source, plus la vibration s'aténue ou se dissipe dans la masse des vibrations produitent par toutes les autres structures  de l'univers espace-temps. Dans un univers où l'espace-temps n'existerait pas  ( et beaucouop d'astro-physiciens calculent que cela peut exister). le son n'existe pas:  sans structure physique, serait-elle aussi petite que des particules d'atome pour s'entrechoquer, il ne saurait se produire de son;  la vibration ne saurait se reproduire.

 

   
   
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